
par Valérie Plagnol, présidente du Cercle des Épargnants
Un vieil adage dit qu’on ne peut pas contenter tout le monde et son père…
A la lecture de l’interview de Mme Jennifer Douieb, avocate fiscaliste au cabinet Veyssade, vous verrez que c’est bien le cas de la loi de finance 2025.
Mais comment y échapper ? Et puis ne vaut-il pas mieux un budget que pas ?
Au-delà de l’actualité immédiate, la question du redressement de nos comptes publics se fait encore plus pressante. Il vrai que l’exercice budgétaire souffre, côté recettes, de nombreux aléas et d’incertitudes, qu’il reste difficile à contenir. Les Ministres des Finances et du Budget ont présenté le 3 mars un plan d’amélioration de la visibilité de la gestion des comptes publics, visant à renforcer la transparence et la contestabilité des prévisions budgétaires de notre pays. Le maintien d’une ligne budgétaire claire conforme à nos engagements et nos projets pluriannuels est au cœur de ces réflexions.
Mais comment « attaquer » le volet dépenses ? Faire des économies ce n’est jamais simple, nous ne le savons que trop bien. La question se fait chaque année plus urgente. Face aux défis structurels – démographie, transition énergétique, politique de défense – nous n’échapperons pas à la définition de nos priorités de court et de long terme. Etat-régalien, Etat-solidaire, Etat-nounou, quelle part à chacun ?
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