Les grandes institutions renforcent l’éducation financière de nos enfants

Serez-vous plutôt « les mystères de l’argent » ou « les mystères d’Investipolis » ? En cette fin d’année, les grandes institutions financières publiques multiplient les initiatives ludiques pour renforcer la culture économique des plus jeunes, que ce soit en présentiel ou en virtuel. Pour ceux qui veulent toucher du doigt les questions de monnaie, la Banque de France a ainsi lancé « les mystères de l’argent » qu’elle définit comme « une exposition ludique et interactive spécialement conçue pour les enfants de 6 à 12 ans… et leurs parents ! ». 

D’où vient l’argent ? Est-ce qu’on peut tout acheter ? Pourquoi existe-t-il des riches et des pauvres ? Pour répondre à ces questions l’exposition propose un parcours amusant, sensoriel et à hauteur d’enfant. Pensé comme un voyage à travers le temps, cette rétrospective entraîne le visiteur dans six grandes étapes de l’histoire monétaire. L’exposition a lieu jusqu’au dimanche 8 mars 2026.

De son côté, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé début novembre une nouvelle campagne pédagogique dédiée aux jeunes investisseurs, dans le prolongement de la précédente, qui était baptisée « Les mystères d’Investipolis ». L’’objectif cette fois-ci est de faire toucher du doigt les biais cognitifs qui concernent tous les investisseurs. Dans cette nouvelle campagne, le jeune investisseur plonge au cœur d’Investipolis, la ville où tout est possible quand on souhaite investir. Accompagné par la Pilote, le personnage guide dévoilé dans la première saison des « mystères d’Investipolis », il sera confronté à ses biais comportementaux, parmi lesquels : 

• le biais de mimétisme, qui le pousse à imiter les décisions des autres, plutôt que d’adapter ses choix d’investissements à son profil et à ses besoins ;

• le biais de confirmation, qui le conduit à ne retenir que les informations qui confirment ses croyances sur un placement, un marché ou une stratégie, et à rejeter les signaux contraires ;

• l’illusion de contrôle, qui l’incite à croire qu’il peut maîtriser ou prévoir les variations des marchés financiers ;

• l’illusion de connaissance, qui l’amène à surestimer la qualité, la pertinence ou la quantité des informations dont il dispose, ainsi que sa capacité à comprendre les marchés financiers.

Vous pouvez jouer en cliquant sur ce lien.