Faillite bancaire et protection de l’épargne, ce qu’il faut savoir
Par Philippe Dupuy, professeur à EM Grenoble, président du Conseil Scientifique du Cercle des Epargnants
Le mois de mars a été agité dans le monde bancaire : la faillite de la banque SVB en Californie et les difficultés rencontrées par le Crédit Suisse ont rappelé aux épargnants que le système bancaire s’appuie avant toute chose sur la confiance mutuelle que s’accordent les acteurs financiers entre eux. Il est alors légitime de s’interroger sur les risques auxquels sont exposés les placements et notamment les placements en assurance-vie.
Rappelons d’abord que la faillite de la banque SVB et un cas très particulier difficilement comparable au précédent Lehman Brothers qui avait précipité la grande crise financière de 2008. Dans le cas de SVB, spécialiste de l’écosystème des start-up technologiques de la silicon valley, le problème est venu de retraits massifs de la clientèle d’entreprises qui souhaitait couvrir ses besoins de trésorerie alors que les financeurs habituels de la tech (capital risker, business angels etc.) se retiraient.
En Europe, les grands groupes financiers, à la clientèle très diversifiée présentent peu de risque d’être confrontés à ce type de situation. De plus, si l’un d’eux devait se trouver en faillite, il existe un système de sauvegarde qui a fait ses preuves pendant la grande crise financière de 2008. Si les difficultés semblent temporaires mais suffisamment importantes pour mettre à mal le système financier dans son ensemble, l’Etat peut intervenir pour renflouer les caisses de l’établissement en faillite. Parallèlement, l’Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR) peut chercher un repreneur tout comme cela s’est produit dernièrement en Suisse pour Crédit Suisse racheté par son concurrent UBS. Dans ces deux cas, l’impact sur les avoirs des épargnants est nul. Enfin, même si ce système n’a jamais été activé en France, il faut rappeler que les dépôts sont garantis par le Fonds de Réserve et de Résolution (FRR) à hauteur de 100.000 euros par personne et par banque et par le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP) à hauteur 70.000 euros pour les assurances vie.
Pour en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/facileco/garantie-des-depots-et-des-titres
Rappelons d’abord que la faillite de la banque SVB et un cas très particulier difficilement comparable au précédent Lehman Brothers qui avait précipité la grande crise financière de 2008. Dans le cas de SVB, spécialiste de l’écosystème des start-up technologiques de la silicon valley, le problème est venu de retraits massifs de la clientèle d’entreprises qui souhaitait couvrir ses besoins de trésorerie alors que les financeurs habituels de la tech (capital risker, business angels etc.) se retiraient.
En Europe, les grands groupes financiers, à la clientèle très diversifiée présentent peu de risque d’être confrontés à ce type de situation. De plus, si l’un d’eux devait se trouver en faillite, il existe un système de sauvegarde qui a fait ses preuves pendant la grande crise financière de 2008. Si les difficultés semblent temporaires mais suffisamment importantes pour mettre à mal le système financier dans son ensemble, l’Etat peut intervenir pour renflouer les caisses de l’établissement en faillite. Parallèlement, l’Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR) peut chercher un repreneur tout comme cela s’est produit dernièrement en Suisse pour Crédit Suisse racheté par son concurrent UBS. Dans ces deux cas, l’impact sur les avoirs des épargnants est nul. Enfin, même si ce système n’a jamais été activé en France, il faut rappeler que les dépôts sont garantis par le Fonds de Réserve et de Résolution (FRR) à hauteur de 100.000 euros par personne et par banque et par le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP) à hauteur 70.000 euros pour les assurances vie.
Pour en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/facileco/garantie-des-depots-et-des-titres