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Dans sa supplique au roi Louis XVI, qui venait de le nommer intendant des finances, Jacques Turgot – l’une des figures majeures de l’économie moderne avec les physiocrates – énonce ainsi les préceptes, nécessaires de tous temps, à la bonne réforme des finances publiques. Dans le numéro de ce mois-ci, François Ecalle, Président du site Fipeco, spécialiste de l’analyse de nos finances publiques, revient sur ces questions, alors que la dette de notre pays frôle les 3000 milliards d’euros. Après le « quoi qu’il en coûte » de la pandémie, s’attaquer au redressement de nos finances publiques apparaît comme d’autant plus urgent que se présentent les défis du renforcement des missions régaliennes de l’Etat, entre autres sa défense, comme du financement de notre transformation énergétique et de la compétitivité de notre économie. La montée en charge progressive de l’épargne retraite, représente certainement une piste de plus en plus appréciée par les épargnants.
La conjoncture économique a été marquée ces dernières semaines par les soubresauts d’un système bancaire, mis à l’épreuve de faillites retentissantes, certes, mais qui ne semblent pas pour autant présenter de caractère systémique pour autant. Il n’empêche, la remontée des taux d’intérêt, tirés par les banques centrales, produit bien ses effets sur la contraction du crédit, et pèse sur l’activité, notamment immobilière. Le cycle d’activité poursuit bien son repli, pour revenir sur une trajectoire plus compatible avec notre potentiel économique réel. Ceci devrait permettre de voir atterrir les prix, et relâcher progressivement la pression sur le pouvoir d’achat.
Valérie Plagnol
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