Dans un contexte de ralentissement mondial de la croissance, où seuls les Etats-Unis et les Royaume-Uni semblent réellement se démarquer, les prévisions de croissance de l’INSEE pour les deux derniers trimestres 2014 sont très pessimistes. Avec à peine 0,1 % de croissance prévue pour les 3e et 4e trimestres, la France enregistrait sur l’année 2014 une croissance finale de 0,4 % après avoir connu 0,3 % en 2012 et 2013.
Pour justifier ce sévère pronostic, l’Insee évoque des exportations certes plus soutenue qu’au premier semestre mais une demande étrangère peu dynamique et une demande intérieure atone auxquelles s’ajoute une reprise molle de la consommation.
Le climat délétère des affaires aurait d’indéniables incidences sur l’emploi, aussi sur ce terrain également la reprise serait différée. Ainsi, le secteur marchand après avoir perdu 12 000 emplois au premier semestre en perdrait encore davantage au second (-52 000) et le chômage s’accroîtrait de 0,1 % au second semestre pour atteindre 10,3 % à la fin de l’année.
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