Comment les ménages consomment ? Quelles évolutions marquantes sont intervenues au cours des 30 dernières années ? L’enquête Budget de Famille que vient de publier l’INSEE répond à ses questions en déterminant le poids des grands postes de consommation dans le budget des ménages, et les éventuelles distorsion dans les comportements en fonction de leur taille et leur niveau de vie.
Logement vs transports
Le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages les plus modestes quand les plus aisés consacrent une part importante de leurs dépenses de consommation aux tansports.
Ainsi en 2011, les 20 % des ménages les plus modestes consacraient plus de 8,3 points supplémentaires à leurs dépenses de logement que les 20 % les plus riches. Un écart important qu’il faut toutefois relativiser dans la mesure où l’enquête Budget de Famille ne tient pas compte des dépenses de logement des propriétaires, or la part de locataires est bien plus importantes parmi les ménages les plus modestes (60 % dans le 1erquintile contre 21 % dans le 5ème quintile).
Outre les moyens financiers des ménages, la taille des foyers a une incidence sur le poids des dépenses de logement. Ainsi plus la taille du ménage augmente plus le coût du logement diminue. Le poids de ce type de dépenses est ainsi nettement plus important pour les personnes seules et les familles monoparentales où le logement accapare 22,8 % de leur consommation pour les premières et 19,1 % pour les secondes.
Les ménages du 5e quintile qui correspondent aux 20 % les plus riches consacrent 18,3 % aux transports.
Quelles évolutions depuis la fin des années 1970 ?
Selon le type de dépenses, des phénomènes distincts ont pu être observés par les chercheurs de l’INSEE. Quand les dépenses d’alimentation des plus riches et des plus pauvres ont eu tendance à converger au cours des 30 dernières année avec un écart entre le budget consacré à l’alimentation passé de 17 à 4 points à l’inverse les écarts des dépenses allouées au financement du logement se sont accentuées. Si en 1979 les dépenses consacrées par les cadres et professions intellectuelles supérieures étaient équivalente à celle des ouvriers elles sont aujourd’hui de 4 points inférieures pour les premiers.
Logement vs transports
Le logement constitue aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages les plus modestes quand les plus aisés consacrent une part importante de leurs dépenses de consommation aux tansports.
Ainsi en 2011, les 20 % des ménages les plus modestes consacraient plus de 8,3 points supplémentaires à leurs dépenses de logement que les 20 % les plus riches. Un écart important qu’il faut toutefois relativiser dans la mesure où l’enquête Budget de Famille ne tient pas compte des dépenses de logement des propriétaires, or la part de locataires est bien plus importantes parmi les ménages les plus modestes (60 % dans le 1erquintile contre 21 % dans le 5ème quintile).
Outre les moyens financiers des ménages, la taille des foyers a une incidence sur le poids des dépenses de logement. Ainsi plus la taille du ménage augmente plus le coût du logement diminue. Le poids de ce type de dépenses est ainsi nettement plus important pour les personnes seules et les familles monoparentales où le logement accapare 22,8 % de leur consommation pour les premières et 19,1 % pour les secondes.
Les ménages du 5e quintile qui correspondent aux 20 % les plus riches consacrent 18,3 % aux transports.
Quelles évolutions depuis la fin des années 1970 ?
Selon le type de dépenses, des phénomènes distincts ont pu être observés par les chercheurs de l’INSEE. Quand les dépenses d’alimentation des plus riches et des plus pauvres ont eu tendance à converger au cours des 30 dernières année avec un écart entre le budget consacré à l’alimentation passé de 17 à 4 points à l’inverse les écarts des dépenses allouées au financement du logement se sont accentuées. Si en 1979 les dépenses consacrées par les cadres et professions intellectuelles supérieures étaient équivalente à celle des ouvriers elles sont aujourd’hui de 4 points inférieures pour les premiers.
| En points de % | ||||
| Ecart entre le 5e quintile (ménages aisés) et le 1er quintile (ménages modestes) de niveau de vie | Ecart entre les cadres, professions intellectuelles supérieures et les ouvriers | |||
|---|---|---|---|---|
| 1979 | 2011 | 1979 | 2011 | |
| Lecture : en 2011, la part moyenne des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées dans la consommation totale des ménages de cadres et des professions intellectuelles supérieures est inférieure de 3,8 points à celle des ménages d’ouvriers. Champ : France Métropolitaine |
||||
| Source : Insee, enquêtes Budget de famille 1979 et 2011. | ||||
| Produits alimentaires et boissons non alcoolisées | -16,9 | -4,0 | -11,1 | -3,8 |
| Santé | -2,8 | -0,2 | -1,4 | 0,1 |
| Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (hors loyers fictifs) | -1,5 | -8,3 | 0,2 | -4,1 |
| Boissons alcoolisées et tabac | -0,5 | -1,1 | -1,2 | -1,8 |
| Enseignement | 0,0 | -0,5 | 0,8 | 0,7 |
| Communications | 0,3 | -1,8 | 0,8 | -1,2 |
| Articles d’habillement et chaussures | 1,5 | -0,2 | 1,2 | 0,2 |
| Autres biens et services | 2,1 | 1,1 | 1,3 | 0,6 |
| Loisirs et culture | 3,0 | 3,9 | 2,3 | 3,9 |
| Meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison | 3,2 | 3,2 | 1,3 | 1,8 |
| Restaurants et hôtels | 5,2 | 3,4 | 3,5 | 4,6 |
| Transports | 6,3 | 4,5 | 2,3 | – |