Les résultats trimestriels des comptes nationaux affichent un PIB stable en juin 2014 dans un contexte marqué par une poursuite du repli de la formation brut de capitaux fixe ( -1,1 % en juin après -0,9 % en mars 2014) et un ralentissement des importations (+0,4 % après +0,8 % au trimestre précédent). La consommation toujours faible semble néanmoins s’être redressée sur la période avec des dépenses en progression de 0,5 % après avoir enregistré un résultat négatif de -0,6 % sur le premier trimestre.
Le pouvoir d’achat des Français, en progression de 0,5 % sur le deuxième trimestre, est en net recul par rapport au premier trimestre où la progression d’alors était de 1,3%. Cette forte décélération s’expliquerait notamment, selon l’INSEE, par un ralentissement du salaire moyen par tête versée dans les sociétés non financières (+0,3 % après +0,5 %). Autre justification, la moindre progression des prestations sociales (0,3 % en juin 2014) quand en parallèle les impôts ne diminuent que faiblement (-0,5%) contrairement aux résultats affichés au trimestres précédent qui se caractérisaient par des prestations sociales en progression de 0,6 % et des impôts en net recul (-4,3 %).
Sur le terrain des déficit publiques, le déficit des administrations publiques progresse de 0,3 point et atteint 4,4 % du PIB. Les recettes sont en recul de 0,3 % en juin quand elles enregistraient un résultat excédentaire de 0,7 % en mars et en face les dépenses continuent de progresser (+0,4 %)
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