En 2013, la croissance de l’économie française reste faible : le produit intérieur brut progresse de 0,3 % en volume, comme en 2012. En revanche, l’investissement total recule (- 1 %) pour la première fois depuis 2009. Dans un tel contexte, qu’en est-il des services marchands ?
Selon les résultats des comptes provisoires communiqués par l’Insee, en 2013, les services marchands non financiers représentent 33% de la valeur ajoutée de l’économie française. Cette dernière croît de 0,2% en volume seulement, après +0,6% en 2012 et +2,2% en 2011. Les services restent néanmoins en meilleure posture que l’industrie, dont la valeur ajoutée baisse de 0,4 %.
Si l’on regarde plus en détails, l’emploi total baisse très légèrement (-0,2%), représentant ainsi une perte de 30 000 postes en équivalent temps plein. La consommation des ménages se stabilise (+0,2%), après un net recul en 2012, en lien avec l’évolution de leur pouvoir d’achat. Leur consommation en services se maintient également (+0,7% en volume, après +0,6 % en 2012), quand la demande des entreprises et des administrations ralentit, particulièrement pour l’investissement (+0,2%, après +3,6% en 2012). La palme de l’activité la plus dynamique reste réservée aux télécommunications. Les activités liées à la culture et aux loisirs retrouvent un peu de couleur et les échanges extérieures restent à l’équilibre, soutenant ainsi légèrement la croissance puisque les importations se redressent et que les exportations sont également plus dynamiques qu’en 2012.