En 2013, la dépense de consommation des ménages se stabilise en volume (+ 0,2 %), après avoir connu une baisse historique en 2012 (- 0,5 %). La consommation effective des ménages, qui inclut les dépenses directement financées par la collectivité, est un peu plus dynamique (+ 0,6 %). Au total, elle contribue pour 0,4 point à la croissance du PIB quand la dépense de consommation n’y contribue que pour 0,1 point. Si l’on y regarde plus en détails, les achats en automobiles continuent de reculer (- 2,5 %), mais plus modérément qu’en 2012 (- 4,3 %). Les dépenses liées au logement ralentissent (+ 1,0 % en volume après + 1,9 % en 2012), celles en produits alimentaires se maintiennent (+ 0,8 % après + 0,6 %).
Dans un contexte de ralentissement des prix, de moindre inflation (+ 0,6 % après + 1,4 %), le pouvoir d’achat des ménages se stabilise en 2013 après un net recul en 2012 (- 0,9 %). La consommation des ménages augmente à un rythme proche, en valeur, de celui de leur revenu disponible (+ 0,6 % après + 0,5 % en 2012), si bien que leur taux d’épargne est quasi stable (15,1%).
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