Le contrat Madelin permet, depuis 20 ans, aux professions libérales, artisans, commerçants et gérants majoritaires d’améliorer leur protection sociale dans les domaines de la retraite mais également en matière de prévoyance, de santé et en cas de perte d’emploi subie tout en bénéficiant de déductions fiscales au titre des cotisations versées. Les TNS, en grande partie équipés en Madelin pour préparer leur retraite, ont su s’approprier ce produit. Avec 72 000 nouveaux contrats souscrits en 2013, le contrat Madelin Retraite compte à présent 1,117 million de cotisants soit près d’un indépendant en activité sur deux. Les cotisations, en progression de 9 % sur un an, atteignent 2,8 milliards d’euros. L’encours moyen des contrats en phase de constitution progresse aussi (+8 % sur un an) et s’établit à 22 500 euros à la fin 2013. Pour les contrats en phase de liquidation, l’encours moyen par contrat est de 39 800 euros. Si l’engouement des TNS pour ce produit est avéré, trois questions se posent aujourd’hui : ont-ils tous opté pour le bon contrat Madelin ? Est-ce qu’ils cotisent suffisamment ? Et enfin, maximisent-ils le rendement de leur contrat ? Sachant qu’il est possible de transférer son Madelin, il convient donc de regarder les garanties de table proposées, ces dernières étant utilisées dans le calcul de conversion du capital en rente. De plus, il faut également déterminer quelle somme d’argent investir pour percevoir, à terme, un complément retraite suffisant, avec par exemple une rente de 1000 euros par mois. Pour le rendement, les unités de comptes sont évidemment à privilégier, d’autant plus si l’horizon de la retraite est éloigné.
