D’après une étude de la DREES, une personne sur 5 (1,7 %) déclarait, en 2010, détenir au moins un des 7 produits d’épargne financière qui permet de préparer la retraite.
Par ordre d’importance, les Français citent d’abord l’assurance-vie dont le taux de détention est de 7,1 %. L’assurance-vie véritable couteau suisse de l’épargnant comme en témoigne les multiples motivations des détenteurs est préférée des Français qui la citent aussi bien pour se constituer une réserve d’argent (40 %), pour son bon rendement et la protection des proches ( 29 %) ou pour la préparation de la retraite. 28 % des détenteurs d’assurance-vie avancent en effet la préparation de la retraite pour justifier leur souscription.
Viennent ensuite les livrets défiscalisés qui, malgré leur faible rendement, rassurent l’épargnant en raison du risque 0 sur les montants investis, la simplicité et l’accessibilité des produits. Pour autant ses produits court terme, préférés aux produits de retraite supplémentaire individuelle, au PERP et à la retraite supplémentaire d’entreprise se révèlent inadaptés pour répondre à l’objectif retraite qui se préparent sur plusieurs décennies. Ainsi La retraite supplémentaire individuelle n’est détenue que par 3,6 % des Français, devance le PERP qui compte 2,7 % de titulaires et la retraite supplémentaire qui en compte 2,4% qund les livrets défiscalisés sont cités par 5,6% des Français.
Plus logique, le taux de détention d’une épargne financière croît à l’approche de la retraite. Le taux de détention es de 28,9 % parmi les 54–59 ans contre 7,8% pour les moins de 30 ans. Puis, au delà de 60 ans avec le passage à la retraite, ces produits financiers tendent à diminuer. L’assurance-vie qui permet une sortie en capital, contrairement aux produits dédiés à la retraite pour lesquels la sortie en capitale relève de l’exception, voit de fait le nombre de ses détenteurs décroître plus vite que pour les autres produits qui restent identifiables dans le cadre d’une rente viagère.
Le taux de détention d’un produit d’épargne en vue de sa retraite croît avec le niveau de vie des ménages. Parmi les ménages dont les revenus annuels sont inférieurs à 9 630 le taux de détention est de 7,2% contre 27 % pour ceux du 8e décile (revenus se situant entre 27 910 euros et 35 520 euros ). Au delà de 51 880 euros le taux de détention se rapproche des 50 % (45,5%).
Consulter l’étude de la DREES