La DARES vient de publier une étude sur les rythmes et modes d’organisation du travail qui alimentera sans nul doute le débat sur le travail dominical.
Parmi les principaux enseignements de cette publication, on peut en premier signaler que le travail dit « standard » qui renvoie à l’exercice d’une activité du lundi au vendredi aux horaires traditionnelles de bureaux concerne un peu moins de la moitié des travailleurs. Il s’agit principalement des professions intermédiaires qui exerceraient son activité professionnelle de 8h20 à 17h30 sur une durée de huit heuresen moyenne, et rarement le week-end.
A l’inverse les non-salarié et les cadres ayant une lourde charge de travail et des horaires peu prévisibles seraient concerné par la semaine longue. Enfin les semaines décalées, plus fréquentes dans les grandes entreprises, avec le recours aux 2×8 ou au 3×8. Un rythme plus souvent observé chez les ouvriers de l’industrie et les professions intermédiaires de la santé.
La durée de travail hebdomadaire des actifs qui est en moyenne, tous types de semaines confondus, de 33H37 cache d’importants écarts selon le statut et la catégorie socio-profesionnelle concernés allant de 26H52 pour les enseignants à 43h41 pour les TNS.
Lire la publication