Le pouvoir d’achat qui a progressé à un rythme soutenu de 2,4 % en moyenne entre 1998 et 2003 portée contrairement aux idées reçues par l’introduction de l’euro et a continué de croître jusqu’en 2008 quand la France entre en récession du fait de la crise. l’effort de consommation des ménages enregistre alors un recul de 0,2 point, le premier depuis 1984.
Le recul enregistré en 2008, très faible en comparaison de la situation constatée chez nos voisins et partenaires, a été comblée par une série de mesures traditionnellement appliqués par les pouvoirs publiques visant à alléger le taux d’imposition des ménages et relancer la consommation à l’instar des heures supplémentaires défiscalisées adoptées sous la présidence Sarkozy.
Corollaire de ce soutien massif de la consommation, le système productif Français et la balance commerciale du pays sont plombés et la France entre dès 2004 dans une période marquée par d’importants déficits commerciaux. Elle enregistre un 2007 un déficit colossale 42 milliards d’euros et atteint un maximum de 74 milliards en 2011. Par ailleurs, le déficit publics explosent (7,5% en 2009 contre 3,3 % l’année précédente).
Les pouvoirs publics contraints d’agir sur les deux tableaux, à savoir soutenir d’une part la consommation et le pouvoir d’achat des ménages et assainir les comptes publics mis à mal par la crise financière ont fait le choix de s’attaquer aux épargnants et aux classes moyenne, dans un contexte d’accelération du chômage. Résultat des courses, le pouvoir d’achat des Français a perdu 1,7 point depuis le 2nd trimestre 2011…
