Selon les éléments recueillis par l’OCDE, au cours des 3 dernières années, l’impôt sur le revenu des personnes physiques a progressé dans 25 des 34 pays membres de l’organisation internationale. En cause, le relèvement des taux légaux (Portugal), l’augmentation des cotisations patronales de sécurité sociale (République slovaque) ou en core l’expiration de réduction d’exonération de cotisations salariales (Etats-Unis).
Pour la seule année 2013, les prélèvements obligatoires sur les revenus du travail ( impôts et cotisations sociales) on progressé, dans la zone OCDE, de 0,2 point et atteignent un niveau de 35,9% après être passé entre 2007 et 2010 de 36,1 % à 35,1 %. 21 Etats, étaient en 2013, sont concernés par ces hausses. Sur 3 ans, la progression de 0,8%.
L’OCDE s’intéresse par ailleurs à la progressivité de l’impôt et constate notamment que des efforts importants ont été réalisés depuis la crise de 2007 en faveur des ménages à bas revenus à travers notamment le développement des crédits d’impôt, l’augmentation des allocations familiales ou encore la mise en place de mesure destinée aux travailleurs à bas revenus. A l’inverse, les actifs sans enfants soumis au taux marginal enregistrent, comme en témoignent les cas irlandais, suédois ou slovène, de fortes hausses d’impôts.
L’OCDE évoque par ailleurs dans son étude les cas des pays où les prestations sociales sont financées par des caisses de retraites privées ou des compagnie d’assurance bien que les paiements effectués vers ces organismes figurent au titre des « paiements obligatoires non fiscaux ».
A travers un outil pratique et facile d’usage, l’OCDE nous donne la possibilité de faire des comparer entre les différents pays membre le niveau du « coin fiscal » c’est à dire le montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. En d’autre terme, l’examen du coin fiscal, permet d’évaluer le degré de taxation total des revenus du travail. Cet outil permet notamment de confirmer la lourdeur des charges fiscales qui pèsent sur les Français, ces derniers étant très dessus de la moyenne de l’OCDE quel que soit l’hypothèse examinée.
Consulter la publication de l’OCDE (en anglais)