A la suite du 11e colloque COR qui s’est tenu le 18 novembre dernier et qui portait sur les conditions de logement des retraités, le Conseil d’orientation des retraites vient de publier sa 8e lettre dans laquelle il reprend de manière synthétique les principaux enseignement du colloque.
Première leçon, le fort taux de propriétaires parmi les retraités. Ils étaient 73 % dans la dernière enquête patrimoine menée par l’INSEE a détenir leur résidence principale. Parmi eux, 62 % étaient par ailleurs pleinement propriétaires sans charges de remboursement. Toujours selon l’INSEE (enquête Logement de 2006) les ménages âgés de 65 ans et plus disposent en moyenne de 4 pièces de 91 m² et plus, un sous-peuplement attribué au maintient des ménages dans le lieu où ils ont élevés leurs enfants devenus adultes. La mobilité résidentielle qui atteint son maximum vers 30-40 ans diminue par la suite avec l’âge.
S’intéressant également à l’aménagement des lieux de vie au vieillissement, la lettre du COR rappelle que les seniors de 75 ans et plus demeurent à domicile dans la majorité des cas. Ils seraient moins de 10 % à vivre en institution. La Caisse des dépôts ayant intégré au titre de ses mission l’adaptation de l’habitat des retraités aux besoins du vieillissement, propose des aides au maintien à domicile et à l’amélioration des logements, en relation avec des bailleurs sociaux et des constructeurs de logements individualisés à destination des seniors. Afin de développer l’entraide intergénérationnelle et répondre aux besoin de logements des jeunes, est par ailleurs évoqué la formule initiée par le milieu associatif visant à rapprocher ces deux générations.
Considérant enfin le patrimoine immobilier des seniors comme une ressource supplémentaires pour les retraités, le colloque s’est également intéressé au comportement patrimonial de nos aînés et aux produits financiers permettant de liquider ce patrimoine.
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