Les dépenses engagées en 2011 en faveur de l’emploi et du marché du travail représentaient 4,3 % du PIB soit près de 85,4 milliards d’euros.
Ces dépenses regroupent d’une part une ensemble de « dépenses ciblées » parmi lesquelles on retrouve principalement les dépenses d’indemnisation au titre du chômage (60%) et dans une moindre mesure le financement des contrats aidés (14%), de la formation professionnelle (15%) et du service public de l’emploi (11%). Ces dépenses s’élèvent à 46,7 milliards d’euros en 2011. D’autre part, la DARES intègre dans son calcul l’ensemble des allègements de cotisations sociales en faveur des bas salaires, des heures supplémentaires et les incitations financières à l’emploi tels que la prime pour l’emploi et le RSA « activité ». L’ensemble de ces dépenses dites « générales » atteignait en 2011 38,6 milliards d’euros.
Les « dépenses ciblées » en faveur du marché du travail s’élèvent à 46,7 Md€ en 2011, soit 2,3 points de PIB. Après deux années de forte hausse du fait du plan de relance (2009-2010) destiné à contrer les effets de la crise économique, ces dépenses se replient (-9% en euros constants), à un niveau proche de celui d’avant 2009 (2,2 points de PIB en moyenne sur 2006-2008). Les dépenses d’indemnisation au titre du chômage en constituent 60 %, loin devant les aides à l’emploi -principalement les contrats aidés- (14 %), la formation professionnelle des demandeurs d’emploi (15 %) et les moyens consacrés au service public de l’emploi (11 %).
La DARES fait état, d’un recul des dépenses ciblées en 2011 qu’il impute à une forte diminution des dépenses actives en faveurs des contrats aidés (passés de 40% en 2010 à 14 % en 2011). Les dépenses actives en recul de 17 % retrouvent ainsi leur niveau d’avant crise. Les dépenses générales sont également en recul. Une baisse de 7,2 % (après -3 % en 2010).
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