Selon la Banque de France, les OPCVM non monétaires (encours de titres émis : 944,2 milliards d’euros) enregistrent toujours une décollecte nette (-3,7 milliards au quatrième trimestre, après -7,1 milliards au trimestre précédent). Il faut noter que les OPCVM non monétaires vendent des actions (-5,9 milliards), notamment d’entreprises résidentes (-6,5 milliards) et des titres de créance à court terme (-3,4 milliards). En revanche, elles renforcent leur position en titres de créance à long terme (+3,7 milliards), en privilégiant les titres de la zone euro hors France (+ 5,5 milliards). Sur l’ensemble de l’année 2013, les acquisitions nettes de titres de créance à long terme s’élèvent à 8,5 milliards.
Pour les OPCVM monétaires (encours de titres émis : 284,3 milliards d’euros, données consolidées(1)) , les retraits nets observés au quatrième trimestre s’élèvent à 8,5 milliards, après des retraits netscontre -7,4 milliards au troisième trimestre. Ces retraits prennent la forme de cessions de titres de créance à court terme (-30,0 milliards) en grande partie émis par des établissements de crédit (-19,3 milliards, dont -10,3 milliards d’émetteurs français et -9,2 milliards d’autres résidents de la zone euro). Sur l’ensemble de l’année 2013, les OPCVM monétaires réalisent pour 58,4 milliards de cessions nettes de titres de créance à court terme. Au quatrième trimestre, ils renforcent leurs dépôts et autres placements nets (+14,3 milliards) et acquièrent des titres de créance à long terme (+7,4 milliards) notamment émis par des établissements de crédit résidents (+3,5 milliards).