A fin décembre, la France enregistrait un déficit public de 74,9 milliards d’euros soit une amélioration de plus de 12 milliards d’euros par rapport au résultat enregistré fin décembre 2012 (-87,2 Md€) mais des efforts inférieurs de 2,7 milliards d’euros ceux attendus par le gouvernement dans le cadre des prévisions retenues dans la loi de finances rectificative pour 2013 (arrêtée en novembre).
Dans l’ensemble, le total des recettes fiscales en 2013 a augmenté, de 15,6 milliards d’euros par rapport à 2012, mais l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu ont rapporté 3,5 milliards d’euros de moins qu’escompté. Côté dépenses, malgré la promesse présidentielle de les réduire massivement d’ici la fin du quinquenat ces dernières continuent de progresser avec 376,7 milliards d’euros de dépensés en 2013 contre 374,2 milliards d’euros en 2012.
Ces résultats qui permettent d’obtenir une photographie de la situation économique de l’Etat central ne reflètent pas la situation de la France dans sa globalité puisque les régimes d’assurance sociale et les collectivités locales, dont les résultats devraient être connus le 31 mars, ne sont pas pris en compte. Or c’est bien après intégration de l’ensemble de ces paramètre que l’écart avec les engagements de déficit et de dette public prévus par le traité de Maastricht est examiné.
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