Le commissariat général au développement durable vient de publier une étude sur les dépenses de logement des ménages en 2013. Rappelant que ces dernières se sont sensiblement accrues en 2012 sous l’effet d’une hausse des prix des loyers et du rebond des consommations d’énergie dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat (- 1,5 % par unité de consommation) et un PIB stable, le service de l’observation et des statistiques du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie estime que les dépenses de logements devraient poursuivre leur ascension en 2013 à un niveau plus rapide que celui de la consommation. Toutefois cette progression des dépense courante en logements devrait être plus faible qu’en 2012 (+ 3,4 % après + 4,1 % en 2012).
À l’inverse, la dépense d’investissement est orientée à la baisse. Cette diminution devrait s’intensifier en 2013, avec une baisse de l’investissement en logements neufs (- 2,6 %) et des travaux d’entretien-amélioration (- 0,1 %).
Après une année 2012 marquée par un net recul de l’activité immobilière (-6,4%) et une baisse de la construction de logements neufs, l’année 2013 devrait également enregistrer un résultat négatif (-4,9%) du fait de la poursuite de la tendance baissière des prix dans l’ancien comme dans l’immobilier neuf.
Côté loyers, après six années consécutives de ralentissement lié à une modération de la croissance des prix, les dépenses de loyers se sont accélérées en 2012 (+ 2,8 % après + 2,1 % en 2011) sous l’effet sous l’effet de la progression des prix tant dans le secteur libre que dans le secteur social. Toutefois, 2012 devrait faire exception puisqu’en 2013 les niveau des loyer devrait progresser plus lentement (+1,1% en moyenne).
Outre les dépenses de logements les auteurs de l’étude s’intéressent à l’ensemble des dépenses connexes telles que les dépenses d’énergie, d’eau ou encore de petits travaux. En matière d’énergie par exemple, les dépenses devraient continuer de croître en 2013 du fait des conditions climatiques sur l’année qui ont tirer à la hausse les consommations de chauffage.
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