Dans une étude consacrée aux politiques familiales, l’INED tend à déterminer les apports et les limites de ses dernières à travers une analyse du taux de fécondité et du taux d’emploi des femmes. Au centre des préoccupations des cherches de l’institut figure le désir d’identifier les facteurs qui ont permis à certains pays de combiner aujourd’hui des taux de fécondité et d’emploi des femmes.
Taux de fécondité et d’emploi
L’INED établit un lien entre le retardement de la formation de la famille et la remontée du taux de fécondité qui refléterait un changement de relation entre le développement économique et la fécondité. Certains chercheurs ont effet essayer de mesurer l’impact de la progression du niveau de PIB par habitant et les taux de fécondité . Par ailleurs ils ont pu constater qu’ une augmentation plus importante des taux de fécondité a lieu depuis les années 1980s dans les pays où le taux d’emploi des femmes a lui-même augmenté.
Toutefois, ces facteurs semblent insuffisants car ils n’expliquent pas tout, les prestations familiales ainsi que le taux d’accueil à la petite enfance auraient un impact significatif sur le taux de fécondité quand à l’inverse la durée du congé ou le niveau de rémunération associée seraient sans effet. Si l’octroi de semaines de congé aurait plutôt un effet positif sur le taux d’emploi des femmes de 25 à 54 ans contribuant à réduire l’écart de taux d’emploi entre hommes et femmes en facilitant le maintien en emploi après la naissance d’enfants l’extension de ce dernier conduit assez logiquement à réduire le taux d’emploi des femmes. C’est davantage les politiques d’accueil pour la petite enfance qui ont un effet positif sur la participation des femmes à l’emploi (à temps plein comme à temps partiel).
De plus, conscient des limites de l’étude les chercheurs de l’INED insiste sur la nécessité de mieux prendre en compte le contexte social, historique, politique et normatif dans lequel s’insèrent les politiques familiales pour en comprendre à la fois le recours et les effets en cas d’éventuels changements.
Consulter l’étude de l’INED