L’épargnant, en 2014, aura intérêt à être aux aguets et agile. En effet, il devra suivre avec attention les sorties des politiques monétaires non conventionnelles aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon qui devraient conduire à une remontée des taux d’intérêt plus ou moins pilotée. Il peut en résulter des fluctuations sur les marchés boursiers et sur le marché des changes. L’épargnant devra aussi prendre en compte la situation des pays émergents qui devraient enregistrer une diminution de leur taux de croissance. En effet, ces pays connaissent des goulots d’étranglement générateurs d’inflation, une moindre croissance de leurs exportations et des sorties de capitaux rendant plus difficile l’équilibre de leur balance des paiements courants. Au niveau de la zone euro, l’année 2014 ne risque pas d’être de tout repos avec un petit accès de stress du fait du refinancement d’une nouvelle tranche de dette grecque mais aussi avec la France qui devra réaliser un effort d’assainissement important en réduisant son déficit public de 4,1 à 3,6 % du PIB.