Selon une étude de l’INSEE, depuis cinquante ans, les ménages ont fortement et sans surprise augmenté leurs dépenses en économie de l’information. Elles sont passées de 3,8 % de leur budget en 1960 à 6,0 % en 2012. La moitié de ces dépenses sont pré-engagées (abonnement Internet, téléphone…). Il faut noter qu’avec la crise et du fait d’une forte concurrence au niveau des services, depuis 2008, les dépenses en économie de l’information reculent.
Au sein de l’économie de l’information, les prix des biens baissent et ceux des services ralentissent. Ce marché se caractérise par l’arrivée régulière de nouveaux produits contribuant à une hausse des dépenses en volume, plus soutenue en biens qu’en services.
Le marché est en éternelle recomposition avec des postes en baisse comme la presse et l’édition qui reculent en volume depuis dix ans, de 1,5 % en moyenne chaque année (- 3,0 % pour la presse). Elles ont retrouvé en 2012 leur niveau de 1990.