Un jour après la sortie de l’étude Pisa de l’OCDE, l’Insee publie son étude « Formations et Emploi » qui analyse les évolutions dans le temps du système éducatif, de l’insertion et de la formation tout au long de la vie des Français. Les experts concluent qu’après « avoir beaucoup augmenté au cours des années 1990, le niveau de formation des jeunes est resté stable pendant les années 2000. En 2010, à l’issue de la formation initiale, les deux tiers des jeunes possèdent le baccalauréat ou un diplôme du supérieur ».
17 % restent en revanche sans diplôme, un chiffre qui reste stable depuis les années 1990. Parmi des derniers, un quart reprend des études après être entrés dans la vie active et obtiennent un diplôme qui leur permet d’améliorer nettement leurs perspectives professionnelles.
Les jeunes qui disposent au plus d’un brevet des collèges sont quatre fois plus concernés par des périodes de chômage (44 %) que les jeunes diplômés du supérieur (11%). Avec la crise, le taux de chômage des jeunes a particulièrement augmenté. Si la formation continue pourrait constituer un levier afin de compenser les inégalités d’insertion professionnelle en début d’activité, il faudra encore agir de manière volontaire, car « en 2010, le tiers des adultes diplômés de l’enseignement supérieur déclare avoir suivi une formation au cours des douze derniers mois contre 10 % seulement de ceux qui n’ont aucun diplôme », et parmi les personnes se déclarant au chômage à la date de l’enquête, 28 % ont accédé à une telle formation, contre 49 % des personnes occupant un emploi.
Lire les notes sur le site de l’Insee
