Le déficit de l’Etat français s’est réduit légèrement à fin septembre 2013, à – 80,8 milliards d’euros, contre 85,0 milliards un an plus tôt à la même période. Les recettes se sont élevées à 225,9 milliards d’euros pour des dépenses de 282,8 milliards d’euros. Cette amélioration de plus de 4 milliards d’euros par rapport à l’année dernière s’explique par une amélioration des recettes de l’Etat, tirées par les rentrées d’impôt sur le revenu (+7,9%) et d’impôt sur les sociétés (+25,9%) en raison de l’augmentation des prélèvements. En revanche, le niveau des recettes de TVA (+1,2% à 100,1 milliards) augmente plus faiblement en raison de la conjoncture morose et d’une inflation faible.
Par ailleurs Bercy souligne que, hors éléments exceptionnels, le solde à fin septembre se serait amélioré bien plus nettement, de près de 12 milliards d’euros. Pour les recettes exceptionnelles (+2,6 milliards d’euros) rentre en ligne de compte la perception début 2012 la vente de licences dites «4G» pour la téléphonie mobile. A l’inverse dans les dépenses exceptionnelles sont advenues une augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement, ou des fonds versés pour aider les pays en difficulté de la zone euro.
Le solde budgétaire est l’une des composantes du déficit public de la France qui, outre l’Etat, prend aussi en compte les régimes de sécurité sociale et les collectivités locales.