Le retour à l’équilibre des comptes du risque vieillesse, en 2020, obéit à une double condition, une baisse forte du chômage et une croissance moyenne de 2 %. La première permettra de transférer des ressources de l‘UNEDIC vers l’assurance-vieillesse, la seconde d’augmenter les recettes issues des cotisations sociales. Si par malheur l’une et l’autre n’étaient pas respectées, les déficits pourraient à nouveau progresser par un redoutable effet de ciseau, les dépenses retraite augmentant de 4 % par an. Rien que pour l’année 2013, les recettes fiscales et sociales seront inférieures de 20 milliards d’euros aux prévisions. L’effet cumulatif sur 7 ans pourrait être explosif…