Le Coe-Rexecode, institut d’études économiques indépendant, a publié le 1er octobre ses pronostics pour l’économie mondiale en 2013-2014. Selon eux, la dernière amélioration du climat des affaires et la prise en compte du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi à partir de début 2014 sont des signes positifs, toutefois les indices d’investissements et les effectifs salariés marchands sont orientés à la baisse, ce qui n’augure pas d’une reprise vigoureuse pour 2014. Par conséquent, les experts économiques évaluent le taux de croissance à 0.6% en 2014, après 0,1% pour en 2013. Par ailleurs, ils estiment que le pouvoir d’achat des ménages reculera de 0.5% en 2014, après une quasi stabilité en 2013 et un recul de 1% en 2012. Ceci en raison de la hausse de la TVA, de la modération des évolutions salariales et du recul des effectifs salariés, ainsi que de la progression des impôts sur le revenu (baisse du quotient familial, réduction de niches fiscales) et des cotisations sociales (cotisations vieillesse). La plus grande inconnue reste dans le comportement des entreprises et de leurs futures dépenses, les demandes de crédit restant orientées à la baisse et « si l’amélioration du climat des affaires peut participer à des anticipations d’investissement productif progressivement plus favorables, les signes de redressement de ce dernier restent encore fragiles. » Les exportations pourraient constituer un facteur positif de croissance et les économistes envisagent une stabilisation des parts de marché françaises. Par ailleurs, « les évolutions relatives de coûts salariaux unitaires entre la France et l’Allemagne montrent que le processus de divergence à l’oeuvre durant la décennie 2000 s’est interrompu. »
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