L’immobilier américain est sorti sinistré de la crise. 5 ans après, un certain retour à la normale prend forme. Le taux de propriété de la résidence principale qui était passé de 64 % en 1995 à 69 % en 2008 est revenu à 65 % en 2012. En revanche, la part des logements collectifs destinés à la location est passée de 10 % en 2005 à 33 % dépassant le niveau des 17 % atteint avant les années 2000. La rentabilité retrouvée de l’investissement locatif explique cette évolution qui est également liée au durcissement des conditions d’acquisition de sa résidence principale.