Le taux d’épargne comporte deux composantes, le remboursement du capital des crédits immobiliers et le flux des placements financiers. Si le taux d’épargne des Français est resté, l’année dernière, relativement stable avec un simple recul de 0,6 point, cette contraction a concerné essentiellement l’épargne financière. En effet, les Français ne peuvent pas réduire les remboursements des emprunts immobiliers. Selon l’Observatoire de l’épargne réglementée, le flux annuel d’épargne financière s’est élevé à 77 milliards d’euros contre une moyenne de près de 100 milliards d’euros durant les années 2000. Le mercato de l’épargne a été important, en 2012, avec des transferts en provenance des dépôts à vue et des livrets bancaires au profit du Livret A et du Livret de Développement Durable. Les rachats effectués sur les contrats d’assurance-vie ont essentiellement profité à l’immobilier. Si sur ce dernier point, le premier semestre 2013 se caractérise par un retour à la normale, en revanche, l’épargne réglementée a encore bénéficié d’une collecte nette supérieure à 21 milliards d’euros.