Selon les chiffres communiqués par la Banque de France, le 5 juillet, le taux de croissance annuel du total des crédits à l’ensemble des sociétés non financières est de 1,0 % contre 0,9 % en avril. Ce taux de croissance demeure faible. Les crédits à l’investissement ralentissent légèrement avec un taux de 2,1 % contre 2,3 %. Le repli des crédits de trésorerie se poursuit avec une contraction de – 3,4 %, après – 4,2 %.
Le coût des crédits nouveaux est inchangé pour les contrats de montant unitaire jusqu’à 1 million d’euros et reste à un niveau faible, 2,87 %, comme en avril. Il en est de même pour ceux de montant supérieur (1,88 %, après 1,89 % en avril).
Les flux de crédits nouveaux augmentent pour les montants jusqu’à 1 million d’euros (6,7 Milliards, après 6,1 Milliards en avril) comme pour les montants supérieurs (11,2 Milliards, après 10,8 Milliards).
Les entreprises françaises privilégient toujours le désendettement et restent prudentes en matière d’investissement. Malgré des taux historiquement bas, il n’y a pas de reprise du crédit. Les éventuels blocages demeurent faibles.