Les entreprises françaises devraient disposer d’un gisement de financement important du fait que l’épargne financière dans notre pays atteint 6,6 % du revenu disponible brut. Le souci est que l’Etat en préempte une part non négligeable et que les PME ne sont pas en situation de recueillir l’argent disponible. En effet, la France souffre d’un manque d’intermédiaires permettant de relier les PME aux apporteurs de capitaux. Il n’y a ainsi que 8 000 Business Angels dans notre pays contre plus de 265 000 aux Etats-Unis, plus de 35 000 en Espagne, plus de 25 000 au Royaume-Uni ou 10 000 en Allemagne (source : Commission européenne). La création d’un PEA pour les PME n’a de sens que si l’épargne collectée peut être redirigée vers les entreprises de taille intermédiaire.