Aux Etats-Unis, les prévisions de croissance du Bureau du Congrès s’élèvent à 1.4% pour l’année 2013. Ces chiffres sont plus modestes que ceux annoncés par le FMI (2.1%) et la Federal Reserve (entre 2.3 et 3%).
Le Bureau du Congrès prévoit, en revanche, une baisse du déficit net qui s’élèverait à 1000 milliards de dollars, pour la première fois depuis 2008.
C’est dans ce contexte que les Démocrates, partisans d’une hausse des impôts, s’opposent aux Républicains, partisans d’une coupe des dépenses sociales.
Si un accord temporaire a été trouvé au début de l’année 2013, une coupe automatique de 85 milliards d’euros sera effectuée au 1er mars en l’absence d’accord entre les deux partis.
Barack Obama demande donc au Congrès d’adopter d’ici là un paquet provisoire de mesures de baisse des dépenses et de hausses des revenus fiscaux en mettant fin à des exonérations par exemple.
Une coupe automatique est à éviter impérativement. Elle pèserait sur la croissance mais aussi sur la population active des secteurs de la sécurité nationale, de l’éducation, ou des énergies propres.
Les Républicains, ayant accepté une hausse des impôts pour les ménages gagnant plus de 450 000 dollars par an, estiment que c’est au tour des Démocrates de se montrer conciliant.