Depuis 1977, l’âge moyen à l’accouchement n’a cessé de progressé pour atteindre, en 2009, un pic notamment Ile-de-France à 31 ans, soit près d’un an de plus que dans les autres régions de métropoles.
Essentiellement due au développement du niveau d’étude des femmes et a leur présence en constante progression sur le marché du travail, les françaises après avoir eu leur enfants de plus en plus tôt accouchent à présent de plus en plus tard. L’âge moyen des femmes à l’accouchement est ainsi passé de 29,4 ans au début du XXe siècle à 26,5 ans en 1977 pour atteindre en 2011 l’âge moyen de 30 ans.
Ce report de naissance se traduit par une raréfaction des familles nombreuses, la fécondité du troisième enfant étant en chute quand les naissance des enfants suivant diminuent à un rythme accéléré.
D’après l’étude que vient de publier l’INSEE relative à la fécondité dans les régions depuis les années 1960, la fécondité est particulièrement significative dans le quart nord-ouest, la Franche-Comté et le Sud-Est. Variant entre 1,66 et près de 2 enfants par femme dans les années 1970, le taux de fécondité a connu une progression au début des années 1980 puis a de nouveau reculé jusqu’ au milieu des années 1990. Le report des naissances est quant à lui plus significatif en Ile-de-France où la fécondité après 28 ans a progressé le plus depuis 1975 et dans le Sud Est.
En marge de ces évolutions décrites en métropoles, les département d’outre-mer se démarquent par une fécondité plus élevée et plus précoce notamment en Guyane et sur l’île de la Réunion ou les taux de fécondité étaient respectivement de 3,49 et 2,38 enfants par femme en 2009. Une croissance qui résulte d’un plus grand nombre de grossesse plus jeunes et une part également plus importante d’accouchements après 35 ans.
Évolution de l’indicateur conjoncturel de fécondité entre 1975 et 2009
selon la région de résidence de la mère
Consulter l’étude de l’INSEE