L’Astuce

Révision à la baisse du taux de croissance du troisième trimestre : stabilité du PIB au troisième trimestre

par | Déc 28, 2012 | Actualités

Au troisième trimestre 2012, le PIB en volume  augmente de 0,1 % contre 0,2 ù selon les premières estimations. Cela fait suite à  un repli de 0,1 % au trimestre précédent. Le premier trimestre 2012 comme le dernier de 2011 s’étaient soldés par une croissance nulle. Avant le quatrième trimestre, l’acquis de croissance pour 2012 est de 0,1 %.
La très faible croissance du troisième trimestre a été portée par les dépenses de consommation des ménages qui ont augmenté de 0,2 % après –0,2 %. En revanche, l’investissement  (FBCF)  se contracte de 0,3 % après une hausse de 0,4 %. Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue positivement à la croissance du PIB : +0,2 point après +0,1 point. Les importations diminuent de 0,5 % après avoir augmenté de 1,6 % ; les exportations résistent bien avec une hausse de 0,6 % après +0,3 %. Ainsi, le solde extérieur contribue positivement à la croissance pour 0,3 point contre  –0,4 point au trimestre précédent. Les variations de stocks des entreprises contribuent négativement à l’activité à hauteur de   -0,4 point au troisième trimestre contre  +0,2 point.
La masse salariale reçue par les ménages a légèrement augmenté  avec +0,5 % après +0,4 %et les  prestations sociales progressent de 0,9 % soit au même rythme que le précédent trimestre.  Ces gains sont absorbés par les augmentations d’impôts sur le revenu et le patrimoine qui progressent de 3,8 % après +0,9 %,. De ce fait, le revenu disponible brut des ménages ralentit en termes nominaux au troisième trimestre avec une hausse de 0,2 % contre 0,5 % au trimestre précédent.

Le PIB et ses composantes

Le PIB et ses composantes
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Compte tenu des augmentations d’impôts décidés par le Gouvernement et la poursuite de l’augmentation du chômage, le pouvoir d’achat devrait se contracter dans les prochains mois avec à la clef une possible diminution de la consommation ou du moins sa stagnation d’autant plus que le taux d’épargne reste élevé à 16,2 % du revenu disponible brut.
 

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