L’Astuce

Observatoire de l'union financière de France : Enquête sur la perception du risque et comportement d'investissement

par | Nov 7, 2012 | Actualités

L’observatoire de l’union française de France vient de publier sa quatrième enquête dédiée au comportement d »investissement réalisée par l’IFOP. Cette enquête réalisée auprès d’une cible détenant un patrimoine financier de plus de 30 000 euros (hors immobilier) au travers la possession d’un contrat d’assurance vie ou de valeurs mobilière ou ayant l’intention d’investir dans les 2 ans.

Cette étude révèle, pour la quatrième année consécutive, une faible appétence au risque.  La part des actifs risqués détenus ou envisagés restant autour de 21% (22% pour demain).  Parmi les critères pris en compte avant  la réalisation d’un investissement, le facteur risque  est renforcé par la persistance de la crise.

Pour 57 % des sondés, la crise financière a impacté leur comportement de placement  et 72% (+12% en un an) affirment, en 2012, avoir investi sur des produits moins risqués du fait de la crise. Ils sont par ailleurs 67 % à déclarer avoir été affectés par la conjoncture économique européenne.  De fait le pessimisme et la prudence sont de rigueur. 75 % des personnes interrogées sont pessimistes en 2012 quand ils n’étaient que  46 % en 2009.

Assez logiquement, parmi l’éventail des produits d’investissement disponibles, les actions, sont jugées les plus risquées.  Les produits à capital garanti, favoris dans les choix d’investissement, sont plébiscite par 74%  des sondés.  L’assurance-vie en fonds euro arrive en seconde position, avec 57 % ,  rattrapée par les obligations. Assez logiquement les actions détenues en direct arrivent bonne dernière et l’assurance-vie multi-support est fortement fragilisée (- 19 points en 4 ans).

Outre le contexte économique, les annonces gouvernementales impactent également les comportements des investisseurs. Ils seraient 56 %  à se tourner vers le livret A et l’épargne disponible en cas de durcissement de la législation (encadrement des loyers, réforme du droit des successions). Toutefois de telles mesures ne sembleraient pas les détourner totalement des placements immobilier puisqu’ils seraient seulement 32% à considérer qu’ils renonceront à investir dans l’immobilier.

De fait, l’immobilier demeure une valeur refuge, tout particulièrement lorsque la placement immobilier est orienté vers l’investissement dédié aux résidences de seniors et aux EHPAD. Au regard de la rentabilité des placements immobiliers, l’enquête révèle une mauvaise perception de la réalité des rendements des différents placements. Les sondés donnent une note moyenne de 5,7 sur 10 au placement ‘immobilier dans l’ancien or le taux de rendement interne fiscalité incluse sur 15 ans de ce placement arriverait en dernière position. Inversement, les placements dans l’outre-mer très rentables semblent être méconnus puisqu’ils arrivent en dernière position dans le classement avec une note moyenne de 3,9/10.

Consulter l’intégralité de l’étude IFOP

 

 

 

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