D’après les dernières données communiquées par l’OCDE, les actifs des fonds de pensions des Etats membres ont atteint le montant record de 20,1 mille milliards de de dollars en 2011. Sur la seule année 2011, les actifs des fonds de pensions ont progressé de 900 milliards de dollars. Un niveau qui a permis d’effacer l’intégralité des pertes constatées en 2008.
En 10 ans, la part des fonds de pension dans le PIB a fortement progressé passant de 67,3% du PIB en 2001 à 72,4 % du PIB. Cette progression est très variable selon les Etats, les Pays-Bas enregistrant la plus forte hausse (+138% du PIB) quand sur la même période près de la moitié des Etats membres de l’OCDE ont enregistré une progression inférieure à 20%. Par ailleurs, les fonds de pensions sont encore très peu présents dans les pays non membre de l’organisation mais leur actifs semblent progresser plus vite.
Côté rendement, le caractère persistant de la crise s’est traduit par un rendement moyen faible ( -1,7%), avec des fonds de pensions très performant à l’instar des fonds Danois qui enregistrent des gains supérieurs à 12% et des fonds néérlandais qui sont à + 8,2%. Les plus fortes pertes sont constatées en Turquie (- 10,8%). Les résultats des fonds de pensions de l’Italie, du Japon, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis sont également négatifs avec des rendements variant entre -2,2% et -3,6%.
L’OCDE rappelle que ces pertes constatées sur l’exercice 2011 ne sont pas significatives dans la mesure où les rendements des fonds de pensions doivent être analyser sur le long terme. Ainsi d’après les calculs de l’Organisation, une personne qui aurait épargné en vue de la retraite pendant 40 ans, qui aurait investi 60% de son épargne en actions et 40% dans des obligations d’État à long terme aurait connu une performance d’investissement annuel de 2,8% au Japon, 4,2% en Allemagne, 4,4% aux États-Unis et 5,8% au Royaume-Uni si elle avait pris sa retraite en 2010.
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