Il n’y a pas que les canicules qui tuent . Ainsi, près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars 2012 selon l’Institut de veille sanitaire cité par Europe 1. Il a été comptabilisé entre le 6 février et le 18 mars 51.000 morts contre 45.000 en temps normal.
Les personnes les plus touchées ont été les personnes âgées de plus de 85 ans, avec 2.850 décès en excès (+18%) chez les personnes âgées de 85 à 94 ans et un millier de décès en excès (+31%) chez les personnes de 95 ans ou plus. Toutes les régions, à l’exception de la Corse, ont enregistré des excès de décès variant de +8% en Alsace à +22% en PACA. Selon Anne Fouillet, la statisticienne qui a dirigé l’étude, « la survenue concomitante de plusieurs facteurs (vague de froid et épidémies saisonnières, notamment grippale) » en février-mars dernier « peut, au moins en partie, expliquer ce phénomène, mais leur part respective dans cette augmentation reste à évaluer ».
Les raisons de cette surmortalité sont les treize jours de froid intense en février entraînant le développement de maladies respiratoires, d’épidémies de gastro-entérite et de grippes.