La faible croissance des pays de l’OCDE et les menaces sur les dettes publiques devraient inciter les pays émergents non pétroliers à changer leur mode d’allocation d’actifs. La nécessité de contrebalancer le ralentissement occidental et de se prémunir du risque de banqueroute devraient encourager une allocation plus nationale de l’épargne conduisant les pays occidentaux à faire de même. Or, ces dernières années, les pays occidentaux ont bénéficié d’un flux importants de capitaux tant pour financer leur dette publique que pour financer leurs investissements privés. Une modification des flux d’épargne devrait désavantager les pays occidentaux tant que leur désendettement ne sera pas achevé. Il pourrait y avoir une remontée des taux afin d’inciter à un renforcement d épargne. Il pourrait également la poursuite du phénomène de baisse de l’investissement. Le taux d’investissement atteint 19 % du PIB au sein des pays occidentaux et 33 % dans les pays émergents.