Du fait de l’aggravation de la crise de la dette souveraine, les tendances des marchés et du comportement des épargnants de mai 2011 se sont renforcées.
En effet, les marchés sont aujourd’hui marqués par de fortes tensions sur les marchés obligataires et sur les banques, une atonie des actions et la faiblesse persistante du marché de titrisation. Les épargnants, quant à eux, ont cette année nettement privilégié les dépôts bancaires au détriments des placements les plus risqués.
Les risques mis en avant par l’AMF sont :
- les risques macro-économiques : toujours très élevés, ils dépendent de la consolidation de la zone euro et de la capacité des banques à faire face à la crise
- les difficultés d’accès aux marchés pour les entreprises dans un contexte de forte aversion au risque
- des risques en matière de fragmentation et de diminution de la transparence des marchés en actions
- les conséquences des besoins coirssants en collatéral : elles posent des questions en matière de transparence des politiques de gestion, de transfert des risques entre les participants de marché et du degré de transparence du marché des CDS
- le risque d’une mauvaise commercialisation des produits financiers
- l’impact de la crise sur l’allocation à l’épargne des ménages à long terme
Dans ce contexte, la vigilance de l’AMF s’est renforcée afin d’assurer la transparence du marché et la protection des épargnants. A cette fin, l’AMF a effectué des contrôles spécifiques, s’est impliqué dans les grands chantiers de régulation en cours au niveau international et a publié deux recommandations.
Lire la cartographie 2012 de l’AMF dans son intégralité