Au vue du contexte de crise, les Français ont conscience de l’effort à fournir afin de réduire le déficit de l’Etat.
Et, ils sont plus favorables à l’idée que cet effort se traduise par une diminution des dépenses (3/4 des sondés) qu’à une augmentation des impôts (3%).
Seulement, aucune majorité se dessine lorsqu’il s’agit de choisir la prestation sociale à réduire. Cela montre bien leur faible disponibilité à une baisse concrète des mécanismes de redistribution.
Une tendance se profile tout de même : les Français semblent plus enclin à voir réduire les allociations logement-famille et chômage que l’assurance maladie et les pensions retraite-invalidité (qu’il souhaitent maintenir respectivement à 80 et 93%).
Concernant les mesures fiscales, 65% donnent la priorité à la hausse de l’impôt sur la fortune et 50% à la l’augmentation des impôts sur le bénéfice des entreprises. L’opinion publique écarte une progression des impôts à large assiette (impôt sur le revenu, TVA et impôts locaux).
Les cibles de la réforme fiscale varient selon la catégorie socio-prefessionnelle : les CSP + désirent plus que la moyenne une généralisation de l’impôt sur le revenu et les CSP – mettent en priorité la hausse de l’ISF et de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
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