Depuis 2011, la croissance mondiale suit un rythme modéré.
Les facteurs de ce ralentissement sont l’augmentation du prix des matières premières, le durcissement des politiques budgétaires et les tensions des dettes souveraines.
Le début du siècle est en effet marqué par une crise longue et violente pour les Etats.
L’année 2012 peut se décomposer en deux temps.
Le premier semestre est marqué par un ralentissement économique au niveau mondial, tandis que le second montre de meilleures perspectives. Durant les six derniers mois, la croissance devrait repartir et serait notamment soutenue par un assouplissement des politiques budgétaires et financières et la baisse du cours des matières premières.
La reprise est soumise à une condition : un climat de confiance. En effet, en cas de tensions internationales, les pays seraient confrontés à un repli de l’activité alors qu’un climat de confiance amènerait une hausse de la demande des ménages et des entreprises.
La zone euro devra dépasser les divergences entre ses Etats-membres.
Le choc de cette crise du début de décennie varie tout de même selon les économies. On peut notamment distinguer :
- le Japon dont l’activité est dynamique grâce aux exportations, à la résistance de la demande intérieure et aux mesures de relance
- les Etats-Unis où l’économie se montre robuste par le soutien des consommateurs privés et de l’investissement
- la zone euro, affaiblie par le recul du pouvoir d’achat des citoyens européens, sous tension concernant la stabilité économique, et marquée par des divergences entre les pays membres (alors que l’Allemagne rebondit e se montre solide face à la crise, l’Espagne et la Grèce se montrent durement touchées)
- la France, peu dynamique, confrontée à un taux de chômage élevé (10.3% attendu pour fin 2012), à un repli des dépenses et donc de la production, mais pouvant retrouver une croissance au deuxième semestre