L’investissement vert, tel que défini par le FMI, renvoi à l’investissement nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Il regroupe les investissement qui rendent la production d’énergie moins polluante, à savoir les investissement qui tendent à favoriser les alternatives au combustibles fossiles (telles que le nucléaire et les énergies renouvelables) et les investissement qui réduisent la consommation d’énergie.
En 2008, près d’un tiers de l’électricité était issu de l’énérgie nucléaire ou de sources renouvelables et le de pays ayant défini des objectifs ou adoptés des mesures destinées à encourager la production ou l’utilisation d’énergies renouvelables à presque doublé depuis 2005, passant de 55 en 2005 à 100 début 2010.
Sur la dernière décennie, l’investissement dans les énergies renouvelable est passé de 7 à 154 milliards de dollars portés par la montée des cours des combustibles fossiles, le progrès technologique, les aides publiques et le repli des taux d’intérêt….
La croissance de la part investissement vert se retrouve dans l’ensemble du globe mais c’est de loin en Asie que l’investissement vert est le plus important. Ainsi la part d’investissement vert aurait été multiplié par 4 en Europe et en Amérique du Nord quand il a été multiplié par 10 en Asie. La Chine est devenue en 2009 le plus gros investisseur en energie renouvelable et a investi en 2010 plus que toute l’Europe dans l’energie renouvelable.