L’année 2011 a été marquée par un ralentissement significatif des dépenses de consommation des ménages (+ 0,3% en 2011 contre +1,4% en 2010) qui s’explique en partie par une progression de l’épargne avec un taux d’épargne de 16,1% en 2011 après 15,9% en 2010 mais aussi par une diminution des dépenses courantes dites « contraintes » telles que les dépenses de chauffage et les loyers qui ont connu une moindre hausse en 2011.
De fait, le revenu disponible brut des ménages passe, en valeur, de 2 % en 2010 à 2,6% en 2011 quand le pouvoir d’achat ralentit voir est en léger recul lorsqu’il est rapporté au nombre d’unités de consommation.
Sans surprise, les épargnants ont privilégié en 2011 l’épargne liquide à travers notamment le livret A. Sur l’exercice, les dépenses en produits d’assurance-vie (soit les frais prélevés sur ces contrats d’épargne) ont diminué de 5,1%.
En revanche, les dépenses en assurance diminuent moins fortement (-0,9%) du fait des tendances haussières des assurances santé (corollaire des mesures de déremboursement engagées par l’Etat) et automobile.
Évolutions de la dépense des ménages, du pouvoir d’achat
du revenu disponible brut et du taux d’épargne
Consulter l’étude INSEE