Avec le ralentissement de la zone euro et le printemps, le prix du pétrole en dollars a diminué de 7,6 % au mois de mai. Le baril de brent s’élève à 111,5 $. Les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont également diminué de 1,4 % comme au mois d’avril.
Selon l’INSEE, en euros, la baisse du prix du baril a été légèrement de –4,9 % après –2,7 % du fait de la poursuite de la dépréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar s’est poursuivie (–2,9 %).
Le prix du baril en dollars a retrouvé son niveau de janvier 2012.
Les cours des métaux non ferreux sont orientés à la baisse (–3,3 % après –4,0 %), notamment ceux du cuivre (–4,1 %), du nickel (–4,9 %), du zinc (–3,8 %) et, dans une moindre mesure, de l’aluminium (–2,2 %).
Parallèlement, les cours des métaux précieux ont fortement chuté (–6,3 % après –2,9 %), principalement ceux de l’argent (–9,1 %) et de l’or (–3,9 %).
Les prix des matières premières agro-industrielles se sont toutefois redressés (+2,8 % après –0,2 %). En mai, les prix en devise des matières premières alimentaires ont augmenté (+0,9 % après +0,0 % en avril). Les cours des denrées tropicales se sont redressés (+0,9 % après –3,5 %), notamment ceux du cacao (+1,5 %) et du robusta (+3,8 %). Les cours des céréales ont accéléré (+2,0 % après +0,2 %), avec le renchérissement du riz (+4,3 %) soutenu par la hausse des achats avant le ramadan. Mais le prix du maïs a continué de baisser (–2,7 %). Les cours des oléagineux ont également crû, mais à un rythme moins soutenu qu’en avril (+1,3 % après +5,8 %). À l’inverse, les cours du sucre ont de nouveau fortement chuté (–11,9 % après –7,1 %), grâce à l’amélioration de l’offre.