Patrick Lelong comme toutes les semaines répond aux interrogations des auditeurs de France Info.
Ainsi, il aborde les dernières évolutions de l’impôt sur le revenu et de l’ISF. « Il faut rappeler que les barèmes de l’impôt sur le revenu ainsi que celui de l’ISF ne sont pas revalorisés. Autrement dit, ils ne tiennent pas compte de l’inflation. Une remarque qui est aussi valable pour les droits de succession ». Il signale qu’ une contribution exceptionnelle est désormais réclamée au dessus de 250 000 euros de revenu fiscal de référence.
Pour mémoire, le revenu de référence correspond au « total des revenus, des plus values déclarées à l’impôt sur le revenu et des avantages fiscaux comme par exemple les cotisations d’épargne retraite. Cette contribution est un pourcentage pris sur une fraction de ce revenu fiscal de référence ».
Le gouvernement a décidé d’instituer une contribution exceptionnelle fixée à « 3% pour la partie de revenu fiscal de référence supérieure à 250 000 euros et jusqu’à 500 000 euros. Au-delà de 500 000 euros le pourcentage passe à 4%. Cela c’est pour une personne célibataire, veuve ou divorcée. Les tanches sont doublées pour les couples soit 3% à partir de 500 000 euros jusqu’à 1 000 000 d’euros et 4% au-delà ».
Patrick Lelong revient sur les deux types de prélèvements applicables en matière de placement. « Le contribuable a souvent le choix entre deux manières de payer l’impôt. Soit au barème. Dans ce cas cela s’ajoute à ses autres revenus. Soit de manière forfaitaire. Depuis le 1er janvier dernier, ce forfait est de 21% pour les dividendes (revenus des actions) et de 24% pour les placements à revenus fixes ».
Concernant l’épineux dossier des niches fiscales, Patrick Lelong mentionne que « dorénavant, les avantages fiscaux ne peuvent dépasser 15%. En monnaie sonnante et trébuchante, le total des réductions d’impôts ne peut plus dépasser 18 000 euros majoré d’un montant égal à 4% du revenu imposable ».
Dans sa chronique, il évoque aussi les contrats obsèques.
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