Dans le dernier numéro de la revue Cadr’@ge les chercheurs de la CNAV s’intéressent aux années sans validation de droits à la retraite dans la carrière des salariés, à travers une étude comparée entre les générations 1944 et 1950.
Premier constat, une réduction du nombre d’années sans validation de droits à la retraite entre ces deux générations, principalement en raison d’une progression du taux d’activité féminin et la mise en place en 1972 de l’AVPF qui a permis aux parents ayant interrompu, totalement ou partiellement, leur activité d’être couverts à l’assurance vieillesse. Ainsi, entre le début de la carrière et le passage à la retraite, la durée totale des périodes sans validation des hommes est d’environ 5 ans pour les 2 générations étudiées quand celui des femmes est passé de 8,5 ans à 7, 5 ans.
Part des assurés sans validation de droits à la retraite, pour chaque âge
L’auteur de cet étude a par ailleurs relevé que les années sans validations s’articulent différement dans la carrière des individus selon leur sexe. 3/4 des hommes n’ont qu’une seule periode d’absence de validation (généralement en fin de carrière en raison d’une sortie précoce du marché du travail) quand 28 % des femmes de ces deux générations, aujourd’hui à la retraite, en ont eu deux et 19% au moins trois.
La progression du taux d’activité des seniors, en moyenne + 0,8 point par an sur les dix dernières années et +1,6 point par an entre 2008 et 2009, contribue par ailleurs à la réduction du nombre d’absences de validation de fin de carrière.
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