Initiée par « la CFDT retraités » cette enquête menée par les adhérents du syndicat, s’intéresse tout à la fois à la réalité de la dépendance et aux solutions privilégiées par les personnes interrogées. Selon cette enquête, 39% des personnes sont directement ou indirectement concernées par la dépendance (17% pour eux-même et 22% pour un de leur proche).
Le maintien à domicile le plus longtemps possible est privilégié par 78% des interrogés et seuls 8% des sondés optent ou opteraient pour un foyer logement et une maison de retraite médicalisée. Ce choix s’expliquant par le coût des prestations proposées par ces établissements.
Concernant le financement de la dépendance, le recours à l’impôt et l’action publique restent privilégiés. Près d’une personne interrogée sur deux se déclare favorable à la mise en place d’un prélèvement général pour une cotisation (supplémentaire) sur tous les revenus et seuls 17% des sondés se disent prêt à souscrire à une assurance privée.
Entre l’enquête et le passage à l’acte, il y a sans nul doute un écart. En effet, la suppression du’une journée de RTT ou de congés est jugée selon différentes études de manière négative. Or, en période de retour aux équilibres, les marges de manoeuvre des pouvoirs publics sont faibles ce qui les a incités à reporter la réforme de la dépendance.
