Les Français sont des fourmis, le taux d’épargne des ménages pourrait attendre les 17 % du revenu disponible brut contre 16,6 % à la fin du second trimestre. Cette progression témoigne de la montée des inquiétudes d’autant plus que les Français optent pour des placements courts sans risque. Les derniers résultats de l’assurance-vie en témoigne. Certes, ce comportement est assez logique mais il n’est pas interdit de le regretter. Pour lutter contre la récession, mieux vaut soit consommer, soit épargner à long terme afin de financer l’économie.
L’inquiétude est mauvaise conseillère tant en matière de placements qu’en matière de conjoncture. Le repli vers des produits à court terme n’est sans nul doute pas optimal pour l’économie. Que l’épargne finance la consommation, l’immobilier, des dépenses liées à la dépendance…. c’est tout à fait logique, que l’épargne se canabalise elle même n’est pas en soi un progrès.