Comme toutes les semaines, les équipes de Generali Investments décrypte l’actualité des derniers jours.
Lire la lettre n°335 de Generali Investments
Quelques rumeurs positives ont soulagé les investisseurs, à quelques jours de la fin d’un troisième trimestre catastrophique sur les marchés financiers. Pressés par les Etats-Unis et la Chine de trouver le moyen d’éviter la faillite d’Athènes, les pays européens ont donné l’impression qu’ils pourraient prochainement s’entendre, ce qui a soutenu la tendance. Plusieurs parlements, dont le Bundestag, ont donné leur feu vert à l’extension du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). Les investisseurs ont également espéré que les capacités d’intervention du FSEF soient renforcées afin de dissuader les attaques spéculatives contre d’autres pays de la Zone Euro, comme l’Italie. Cependant, le gouvernement allemand est pour l’instant opposé à une telle option. Autre rumeur (ou éventualité), la BCE pourrait se montrer pragmatique et relâcher un peu la pression sur le marché monétaire (prêts aux banques jusqu’à un an au lieu de troismois) pour éviter un assèchement du crédit. Cependant, la parution en fin de semaine d’une accélération de l’inflation dans la Zone Euro (+3% sur un an en septembre) risque d’inciter Jean-Claude Trichet à ne pas abaisser les taux d’intérêt.Sur le front macroéconomique, si quelques chiffres américains ont un peu apaisé les craintes d’une rechute de la croissance, l’environnement général reste préoccupant. Le mauvais indice manufacturier chinois est venu rappeler que les pays émergents les plus dynamiques étaient également touchés par le ralentissement de la conjoncture. Les multiples statistiques de la semaine à venir (emploi aux Etats-Unis, PIB de la Zone Euro et divers chiffres pour l’Inde, la Russie, le Brésil et la Chine) apporteront un éclairage supplémentaire.