Les équipes de Generali Investments France ont décrypté les dernières évolutions de la conjonctures économique et financière.
Un an après le déclenchement de la crise de la dette en Zone Euro, le sujet continue de préoccuper les marchés. Au-delà de l’incapacité des Etats membres à adopter rapidement une position commune, le contexte social, marqué par d’importants mouvements de contestation (en Espagne notamment), constitue un facteur d’aversion supplémentaire au risque. Le début de semaine a été particulièrement difficile, le moral des investisseurs ayant été miné par le placement sous perspective négative de la note des dettes italienne et belge et l’éruption d’un volcan en Islande faisant craindre, à tort, une paralysie du transport aérien en Europe. Dans ce ciel brouillé, les Bourses ont peiné à se rétablir les trois jours suivants, en raison des inquiétudes sur la reprise économique. Les chiffres décevants sur l’activité manufacturière en Chine ont semé le trouble et la croissance américaine a fortement déçu. En revanche, l’amélioration du moral des ménages outre-Atlantique a « sauvé » la fin de semaine et les prévisions de l’OCDE sur la poursuite de l’expansion mondiale sont encourageantes. Les financières ont également soutenu la tendance vendredi, dans la perspective d’un éventuel assouplissement des règles prudentielles de Bâle III pour les banques européennes. L’enjeu est d’importance.Un tel aménagement, qui porterait sur une centaine de milliards d’euros, pourrait permettre aux banques commerciales d’assumer plus facilement une restructuration éventuelle de la dette grecque.
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