Les équipes de Generali Investements France décryptent chaque semaine l’actualité économique et financière.
La semaine a encore apporté son lot de déconvenues. Dans un contexte de tensions en Europe concernant uneéventuelle restructuration de la dette grecque, l’annonce de l’arrestation du président du FMI, Dominique Strauss-Kahn,n’a fait qu’accentuer les inquiétudes. Les publications trimestrielles des entreprises se tarissant, le sentiment négatif a étéconforté par une série d’indicateurs économiques globalement décevants. En Allemagne, le climat des affaires s’estdégradé. L’économie américaine a montré de nouveaux signes de faiblesse, partiellement expliqués par les perturbationsau Japon. L’annonce d’une rechute de la croissance nipponne au premier trimestre, qui l’achemine inévitablement vers unnouveau plongeon dans la récession, n’est pas de nature à rassurer mais la Banque du Japon a montré qu’elle étaitconfiante dans la capacité de l’économie à se remettre. L’embellie du milieu de semaine a été favorisée par le rebond desmatières premières, le bon déroulement de l’émission obligataire espagnole et la baisse des inscriptions hebdomadairesau chômage aux Etats-Unis, mais la dégradation de la Grèce par l’agence de notation Fitch, vendredi soir, a laissé un goûtamer aux investisseurs. La semaine à venir a de fortes chances de ressembler à celle qui vient de s’écouler : peud’actualité en provenance des entreprises, mais un agenda macroéconomique chargé des deux rives de l’Atlantique et defortes incertitudes sur le front souverain.
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